AFRIQUE, LA MAISON DU NOIR ET DU BLANC

Le discours africain est manichéen, binaire.

- Le noir est bon, le blanc mauvais
- Le blanc est bourreau, le noir victime
- Seuls les blancs ont pratiqué l'esclavage de manière industrielle
- Les colons (blancs) profitaient des noirs
- Seuls les noirs ont autant souffert.

Un discours de type autistique, sans nuance.

- Pourtant les noirs trouvent plus de secours chez les blancs que chez leurs propres frères.
- Pourtant, c'est l'humanisme blanc qui a engagé la lutte contre l'esclavage et la colonisation.
- Pourtant, l'Afrique a décimé l'Europe et l'Asie avec ses razzias pour alimenter les marchés aux esclaves d'Alger et de Zanzibar en « slaves »...Le mot esclave est bel et bien dérivé de l'esclavagisme africain envers les autres continents.
- Pourtant les propriétaires d'esclaves noirs n'étaient pas tous inhumains. S'ils n'avaient pas la liberté (mais qui donc la leur avait confisquée?), les esclaves n'étaient pas tous maltraités. La « mama » noire reste dans la mémoire collective plus importante que la mère.

- Pourtant pourtant pourtant...

- Pourtant, il y a partout, en noir comme en blanc, des hommes cruels et des hommes bons.

Pourquoi ce manichéisme du discours dominant ?

- Pourtant bien des africains ont conscience de ces excès. Pourquoi ne les dénoncent-ils pas ?

Ne serait-ce pas parce qu'ils ont peur de leurs compatriotes?