LE RACISME, LA BÊTE HIDEUSE

Racisme, racialisme sont des conceptions de l'humanité fondées sur l'idée de race, introduite par des savants classificateurs à la fin du XVIIIème siècle.

Flattant quelques mauvais penchants chez certains humains, le racisme s'est développé, condescendant, puis humiliant, puis dégradant, puis mortel.

Le nazisme a été le point culminant de cette folie furieuse quand il a failli dominer le monde.
Les africains veulent croire que les nazis ne s'en prenaient qu'aux juifs et qu'ils ont «sauvé» l'occident en combattant avec lui, mais seule la dite race aryenne (grands et blonds) aurait été privilégiée, tous autres asservis. On évitait d'ailleurs d'envoyer les tirailleurs au contact avec les allemands, car ils ne faisaient aucun prisonnier noir (ils étaient abattus sur place).

Après cette abomination, facilitée par les classements administratifs fondés sur les origines raciales, la France, à tout le moins, a prohibé le racisme et tout concept racial. «Les noirs», vocable revendiqué par les africains pour les désigner, était prohibé.
Cela ne changeait sans doute rien au cœur des mauvaises gens, mais au moins on savait que c'étaient de mauvaises gens.

Car... TOUTE GÉNÉRALISATION FONDÉE SUR UNE IDÉE DE RACE EST DU RACISME, qu'il s'agisse de valoriser une partie de l'humanité considérée comme «race victime», ou au contraire les pratiques et propos racistes eux-mêmes.
TOUTE DÉSIGNATION D'UNE PERSONNE PAR SA COULEUR DE PEAU EST DU RACISME.

Les racistes se plaisent bien sûr à jouer sur les définitions pour valider leurs formulations, se blanchir (au sens figuré de morale), mais ces contestations ne sont hélas que le signe d'une sale ambiguïté.

La folie est venue des anciennes victimes elles-mêmes, qui, se prétendant antiracistes, régénèrent le racisme à leur profit, attisant de ce fait les haines raciales et régénérant le droit estimé d'être raciste et d'en être fiers.

*******************************************

QUAND UN COMBAT POUR LE BIEN DEVIENT UN COMBAT POUR LE MAL.

Tandis que la société africaine brocarde «les blancs», la société européenne se divise entre communautaristes, racialistes, racistes et républicains (égalité).

Quand des non racistes, non antiracistes, non communautaristes essaient de faire valoir la simple équité dans un groupe, ils se font huer et insulter et rejeter au nom d'une nouvelle interprétation de la liberté de penser, la liberté de prôner la division et le mal.

Pauvres de nous.

*****************************************

ATTENTION À NOS PROPOS

Si vous voulez le bien et la paix pour tous, je propose de supprimer de vos propos des petits mots comme «LES» (noirs, blancs, européens, etc...), qui généralisent et génèrent le racisme, par «DES» (juifs, africains, français, etc...) qui ramènent l'humanité à sa complexité qui n'a rien de binaire mais tout de la plus belle diversité qui soit.

Plutôt «certains européens» que «les blancs», de même que «certains africains» plutôt que «les noirs». Car en tous lieux il y a des bons et des méchants, stigmatiser les bons en les amalgamant aux autres est de la folie destructrice.

***********************************

Je dois vous dire qu'ayant vécu en Afrique, étant moi-même burkinabè, mais d'origine européenne, j'ai ressenti comme oppressante cette permanente désignation «la banche».
Au point de m'écarter géographiquement d'un pays que pourtant j'aime plus que tout.