Ne bêlons pas tous quand on nous donne le bêêê..

Ne bêlons pas tous quand on nous donne le bêêê...

1- si les expatriés vivaient avec le peuple burkinabè, bouffaient dans des maquis populaires, ils risqueraient peut-être le wack, mais on s'en remet mieux que d'une balle entre les deux yeux.

2- si les riches burkinabè mangeaient aussi dans les maquis populaires, ils ne risqueraient pas non plus les balles.

3- si les deux conditions ci-dessus étaient remplies, si les riches étaient moins ostentatoires, il y aurait moins de plaisir à djihader par balles...

4- il se trouve que la campagne électorale a déjà commencé pour l'ancienne équipe au pouvoir. Soyez assurés qu'avec le battage médiatique fait sur cet attentat, l'argument "avec Gilbert, on serait en sécurité" fera un tabac. Il est vrai qu'en se remettant entre les mains des voyous... qui n'auront plus à faire la guerre pour reprendre le pouvoir, les citoyens à nouveau apeurés par un nouvel RSP, le pays sera calme.
Par pitié, si vous les rappelez, gardez-les au moins 30 ans de plus.

5- dans le même temps, plus de 300 frères et soeurs sont morts dans les inondations en Sierra Leone. Et... ceux-là ne sont pas riches, les eaux montent, elles, dans les quartiers populaires.

6-On, a beau répéter que ce que les djihadistes attendent , c'est qu'on parle d'eux (la terreur, c'est la publicité qu'on lui donne), ça ne fait rien, au moins pour paraître bons citoyens, on en parle. On leur fait leur publicité. Et zou, vive la terreur.

Bêêêê....