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Un clic, déclic pour l'Afrique

Des vérités historiques, sociales, économiques pour l'Afrique Noire Francophone. Des interrogations sur le passé, le présent et l'avenir de l'Afrique, colonisation, esclavagisme. Des observations, des analyses, le rôle des européens, les repentances, la victimisation.

Aides sociales, solidarité et immigration

Publié le 11 Mars 2015 par Pierrette Roc Diallo

Aides sociales, solidarité et immigration

Certains font circuler le bruit que le pillage de l'Afrique fait rentrer 2000 euros par personne et par mois dans la poche des français, que ce soit (m'a-t-on dit) reporté dans les infrastructures, ou dans "nos aides sociales".

Or, nos impôts augmentent sans cesse, nous payons nos autoroutes, l'électricité augmente actuellement de 50%.... Nous cotisons pour les aides sociales, nous cotisons pour nos retraites, et nous cotisons encore quand nous sommes à la retraite.

Car notre système d'aides sociales est un service par répartition. C'est à dire que moi, retraitée, je suis payée par les cotisations des cotisants actuels (et donc par mes propres cotisatons).

C'est un principe de solidarité. Nous cotisons par exemple à la sécurité sociale, qui permet aux malades d'être soignés gratuitement ou à peu de frais. Beaucoup d'entre nous ne sont jamais malades, ou peu, pas gravement, etc... mais nous payons pour les cancéreux, les personnes atteintes du sida, etc... Mais aussi pour ... les immigrés.

Nous avons ici un exemple des aides que peut recevoir une famille d'immigrés.

  • Les Dibrani, la famille de Léonarda, a coûté cher aux contribuables français. Quel est le coût de la famille de Léonarda pour les contribuables français ?

La famille de Léonarda bénéficiait en effet de chèques-repas, d’aides financières de la mairie de Levier ( Doubs), ainsi que d’aides d’une association pour acheter des cigarettes… La famille Dibrani a été prise en charge par le centre d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) dès son arrivée en France en septembre 2009.

La famille de Léonarda a alors bénéficié de l’allocationmensuelle de subsistance à laquelle ont droit tous les demandeurs d’asile. La famille de Léonarda a également pu profiter de la CMU. Le dossier de la famille Dibrani a ensuité été transféré du Cada au Conseil général qui continuera de lui verser 350 euros par mois d’allocationet s’occupera de lui renouveler la CMU tous les 4 mois.

Le Comité de soutien des sans-papiers a ensuite pris le relais et a payé l’aide juridictionnelle pour le deuxième recours, ainsi que le voyage aller-retour pour l’audience à Paris, la prise en charge régulière des courses alimentaires, des cartes de téléphone et du tabac pour Resat Dibrani.

Les services sociaux de la ville de Levier ont accordé à lafamille de Léonarda de nombreux chèques de 60 à 70 euros pour le ravitaillement au supermarché.

Le Figaro s’est livré à un petit calcul du véritable coût de la famille de Léonarda pour les contribuables français.

La famille de Leonarda ( 2 adultes et 5 enfants) est arrivée il y a 4 ans et 8 mois en France et a été prise en charge par le Cada.

  • Les demandeurs d’asile hébergés en Cada bénéficient de l’allocation mensuelle de subsistance 718 euros pour un couple et 4 enfants + 110 euros par enfant supplémentaire.
  • L’allocation temporaire d’attente, dispositif prévu de manière subsidiaire à l’hébergement, s’élève à 11,20 euros par jour et par adulte en 2013. Une place en Cada coûterait en moyenne 24 euros par jour et par personne en 2013.
  • La dépense moyenne par élève/an s’élève à 8 312 euros, le montant de l’aide juridictionnelle s’élève à 1200 euros par an, et les dépenses de santé ( sécurité sociale + CMU) s’élèvent à 2 900 euros en moyenne par immigré clandestin chaque année.
  • La scolarité de Leonarda, qui était absente un jour sur trois de l’école, a donc coûté 34 577,92 euros ( 8312 euros par an durant 4,16 ans).
  • L’ allocation mensuelle de subsistance pour la famille de Léonarda représente un coût total de 9 936euros en un an. L’ allocation temporaire d’attente, versée seulement aux parents de Léonarda, a coûté 8 716 euros par an. Les places en Cada de la famille de Léonarda ont représenté un coût de 61 320 euros par an.
  • L’ aide juridictionnelle pour la famille Dibrani a coûté 1200 euros par an. Lesdépenses de santé de la famille de Léonarda se chiffrent à 20300 euros par an.
  • Le coût du renvoi de la famille de Léonarda au Kosovo s’élève à 88 515 euros. Quant à l’aide au retour volontaire, elle représente un coût de 7500 euros pour la famille de Léonarda.

Au total, la famille de Léonarda a coûté 107 013,33 euros par an aux contribuables, soit un coût global de 594 697,118 euros.

Quant au retour de Leonarda en France, seule et durant 3 ans jusqu’à sa majorité, scolarité incluse, son coût s’élèverait à 150 000 euros.

  • MAJ: et ce n’est pas tout ! En effet, l’ Etat français continue de payer pour Leonarda depuis son retour au Kosovo

Expulsée vers le Kosovo le 9 octobre, Leonarda continue de coûter cher aux contribuables français.

En effet, Leonarda devrait bénéficier de confortables compensations. L’ Etat français négocie avec les autorités kosovares l’octroi d’un appartement sur place à la famille Dibrani

Paris a aussi demandé que le Kosovo mette à la disposition de Leonarda un professeur de français, afin qu’elle poursuive ses études entamées en France. Le père de Leonarda acceptera-t-il ce traitement de faveur, lui qui a toujours assuré qu’il reviendrait en France « coûte que coûte » ?

Nous allons voir ensuite qui finance ces aides sociales

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