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Un clic, déclic pour l'Afrique

Des vérités historiques, sociales, économiques pour l'Afrique Noire Francophone. Des interrogations sur le passé, le présent et l'avenir de l'Afrique, colonisation, esclavagisme. Des observations, des analyses, le rôle des européens, les repentances, la victimisation.

Idées reçues pour politiques sans inspiration

Publié le 24 Septembre 2015 par Lu Nienne Diallo

Idées reçues pour politiques sans inspiration

« L’ÉCONOMIE CHINOISE EST L’UNE DES PLUS DYNAMIQUES DE LA PLANÈTE. »
«LES PAYS ASIATIQUES ONT RÉUSSI LEUR DÉVELOPPEMENT »

OUI MAIS

– LES INÉGALITÉS SOCIALES

En Chine, les inégalités sociales liées à la croissance économique restent à un niveau élevé, selon les chiffres officiels. Alors que le fossé entre les villes et les campagnes s’est creusé, l’ampleur des inégalités au sein de la deuxième économie mondiale est une source de mécontentement au sein la population.

Selon le très officiel Global Times, la société chinoise est devenue l’une des plus inégalitaires au monde. Le fossé entre riches et pauvres a atteint un niveau «alarmant». Pour l'écrivain dissident chinois Liao Yiwu, aujourd'hui réfugié en Allemagne, le climat n’a fait qu’empirer, contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent en Occident.

Les moteurs de la croissance rapide de l’Asie – nouvelles technologies, mondialisation et réformes favorisant les mécanismes de marché – accroissent également les inégalités. Un essor économique rapide s’accompagne inévitablement de certaines disparités de revenus, mais l’on ne saurait s’en accommoder. Surtout lorsque ces disparités reflètent l’inégalité des chances d’améliorer son capital humain et ses revenus.

Ces vingt dernières années, l’écart entre riches et pauvres s’est creusé de façon alarmante en Asie. Dans de nombreux pays, les 1 % des ménages les plus riches représentent près de 10 % de la consommation totale et les 5 % de ménages les plus riches plus de 20 %.

Dans l’ensemble des pays asiatiques en développement, 1,7 milliard de personnes (45 % de la population) sont privés d’installations d’assainissement et 680 millions d’électricité.

– LA POLLUTION

Les dommages environnementaux sont l’un des effets secondaires les plus visibles de l’expansion rapide de l’Asie. La dépendance à l’égard des énergies fossiles a altéré la qualité de l’air et des écosystèmes, puis diminué les réserves d’eau potable, entraînant des risques sanitaires importants. L’Asie est aujourd’hui la première source mondiale d’émission des gaz à effet de serre responsables du réchauffement de la planète et du changement climatique. Ses villes figurent parmi les plus polluées et les plus vulnérables aux phénomènes climatiques extrêmes.

- LA CORRUPTION

Frénétique, cette phase de croissance s’est faite au détriment d’une classe ouvrière surexploitée et peu considérée.
Les liens opaques qui unissent les propriétaires des usines de sous-traitance et les élus politiques locaux sont éclairants
« Au Bangladesh, il est difficile de trouver des hommes de pouvoir qui ne soient pas liés au monde du textile. Officiellement, sur 300 députés, 29 possèdent une usine textile. En réalité, si l’on tient compte de ceux qui s’abritent derrière un prête-nom, ils sont beaucoup plus nombreux. »

– L'EXPLOITATION DES SALARIÉS

les usines asiatiques engagent au travail des personnes sous-payées : le salaire moyen d'un chinois travaillant en ville est de 260 euros (le minimum obligatoire pour les citadins est de 62 euros) et c'est une paye bien supérieure à celles de travailleurs chinois en campagne qui peinent à dépasser les 30 euros ! Nul besoin de faire beaucoup de calculs pour arriver à la conclusion que la différence entre les Européens et les Asiatiques est colossale au niveau de la feuille de paye. Ceci expliquant cela, le prix des produits asiatiques est ainsi bien inférieur aux autres créant un déséquilibre qui favorise la réussite des entreprises chinoises ou indiennes.

– LE TRAVAIL DES ENFANTS

Ils seraient entre 44 et 110 millions d'enfants au travail sur le continent asiatique. Le chiffre sur lequel s'entendent aujourd'hui les ONG est de 60 millions. Ces chiffres ne prennent pas en compte la situation de la Chine.

Au Pakistan, en Inde ou au Népal, des parents qui ne peuvent subvenir à leurs besoins, vendent leurs enfants à des fabricants de tapis. Certains, âgés à peine de 4 ans, tissent la laine accroupis pendant des heures. Des médecins ont remarqué que cette position pénible de travail leur provoque, à partir de 6 ans, des problèmes de croissance.

Au Népal, des petites filles sont arrachées à leur famille par des trafiquants d'enfants. Certaines partent d'elles même avec un étranger qui leur promet monts et merveilles.

D'autres sont vendues par leurs parents. Cette année, il y en a eu 10 000 en Inde. Ces jeunes filles qui n'ont parfois que 7 ans, se retrouvent dans des maisons closes. Selon l'UNICEF, il y a 200 000 jeunes filles qui se prostituent dans les plus grandes villes indiennes, 20% d'entre elles n'atteignent pas l'âge de 16 ans.

D'autres enfants travaillent dans des briqueteries, dans des industries du jouet, du feu d'artifice et dans de nombreux ateliers, tels ceux qui fabriquent des bijoux.

Ils travaillent également dans des ateliers de taille et polissage de diamants et de pierres précieuses. Ce travail spécialement minutieux, est extrêmement pénible pour les enfants.

Mais ils sont aussi : chiffonniers, mendiants, conducteurs de vélos-taxis, livreurs ou domestiques occasionnels.

En Inde on trouve les petits cireurs de chaussures, les vendeurs de bouteilles d'eau ou de verres de thé.

Aux Philippines plus d'1 million d'enfants travaillent dans la récupération de déchets sur les grandes décharges autour de Manille.

Au Cambodge et au Viêt-Nam sont apparus de très jeunes enfants exerçant des métiers de la rue (vendeurs de cartes postales, de cigarettes ou de billets de loterie, cireurs de chaussures et ramasseurs d'ordures) ou des adolescents salariés dans des petites entreprises (de textile, de jouets destinés à l'exportation).

– ET PAS DE CHANCE : le 24 Août 2015

Chine : Shanghai perd 8 % et entraîne les Bourses européennes
L'indice shanghaïen a désormais effacé tous les gains enregistrés depuis le début de l'année, tombant sous son niveau du 31 décembre 2014.

Les investisseurs s'inquiètent de la fragilité de l'économie chinoise et de son impact sur la croissance mondiale, alors que les mesures prises par les autorités du pays ne suffisent pas à rassurer.

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