Le pays était calme hormis les querelles entre politiques.
Comme me l'a dit ce matin un membre de l'ex majorité, chaque changement brutal de régime (coup d'état, révolution) voit la rétention, la mise en examen, voire l'exécution sans formalité des dirigeants écartés.
La révolution, passées les violences du jour de la révolution, n'a pas emprisonné ou retenu le moindre dirigeant, n'a pas fait le moindre procès, elle a juste décidé que ces dirigeants écartés devraient rester 5 ans à l'écart du pouvoir.
L'un d'entre eux, certes, avait quitté le navire 1 an plus tôt et participait à la révolution.
Jaloux comme des enfants dans une cour de récréation, ces politiques ont alimenté le sentiment d'insécurité en menaçant de conséquences dramatiques... qu'ils ont appelées de leurs voeux et générées eux-mêmes.
Quand donc l'Afrique se purgera-t-elle résolument de ces politiques irresponsables qui mettent le pays à feu et à sang parce qu'ils souffrent de ce qu'ils considèrent comme une injustice vraiment trop injuste (cf Caliméro).
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