Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Un clic, déclic pour l'Afrique

Des vérités historiques, sociales, économiques pour l'Afrique Noire Francophone. Des interrogations sur le passé, le présent et l'avenir de l'Afrique, colonisation, esclavagisme. Des observations, des analyses, le rôle des européens, les repentances, la victimisation.

"JE SUIS DE LA RACE DE CEUX QU'ON OPPRIME"

Publié le 4 Août 2017 par Lu Nienne Diallo

Qu'est-ce que l'identité ?

C'est une notion qui divise, un concept qui hérisse, par-delà les clivages politiques. Et pourtant, d'un point de vue historique, l'expression est récente, née dans les années 1980.

Le mot identité a plusieurs sens, et l'identité en question répond à cette définition : Caractère permanent et fondamental de quelqu'un, d'un groupe, qui fait son individualité, sa singularité

Le concept de négritude est créé entre 1920 et 1939.

La recherche d'identité des noirs a donc commencé bien avant que le concept d'identité ne devienne une préoccupation générale.

La formule consacrée « confiscation de l'identité noire » est donc erronée, on ne confisque pas quelque chose qu'on n'a pas.

Au contraire, la colonisation qui est accusée du méfait a poussé les noirs à s'en construire une.

Quelle identité les noirs se sont-ils construits ?

"Je suis de la race de ceux qu'on opprime"

Les noirs se sont donc construit une identité raciale tout en condamnant le racisme et la notion de race.. Logique, ça ?

Et le caractère permanent invoqué est le fait d'être opprimés et seuls à être et avoir été opprimés. On peut aussi le mettre au futur, puisque l'africain, s'est enkysté dans cette identité victimaire.

Ailleurs, on considère que l'identité se construit tout au long de la vie et des événements qui la constituent.

Alors disons-le clairement ; cette notion d'identité perdue, confisquée, n'est rien d'autre qu'un outil de propagande martelée durant le cursus scolaire contre une catégorie d'êtres humains désignés blancs selon la couleur de la peau.

Dites, mes frères, on se réveille ?

Notre identité, personne ne peut la prendre, surtout si on n'en a pas, c'est à nous de la constituer.

Et on peut peut-être faire mieux qu'une identité raciale et pleureuse ?

***
Pour aller plus loin :

l'identité est un concept de création française récente

La liberté est un concept grec. Seuls les pays issus de l'ancien empire grec peuvent penser « liberté ». Ni l'Afrique, ni l'Asie, ni la Russie ne considèrent la liberté individuelle comme importante, le collectif prime toujours sur l'individu.

C'est encore la foutue colonisation qui a apporté l'idée de liberté en Afrique et ce sont les humanistes européens qui se sont inquiétés de la perte de liberté.

On pourrait continuer, mais ce qui apparaît vraiment, c'est que l'Afrique se bloque avec de grosses loupes sur son histoire récente au lieu de créer du futur.

***
Ah oui, autre chose : "l'histoire est falsifiée par les blancs"

C'est facile à dire, mais l'histoire se construit sur des documents conservés ou retrouvés des époques concernées. Textes, signes, sur papier, parchemin, voire pierres.

Les bibliothécaires fouillent, les archéologues grattent, les historiens décryptent.

Que peut-on décrypter en Afrique Subsahélienne ? L'histoire en Afrique, c'est oral, ce sont des récits qui se transmettent de génération en génération.

A trier parmi contes et légendes également transmis par les mêmes.

L'histoire officielle, celle que les africains extrémistes réfutent, ne trouve en face d'elle absolument rien qui soit de même nature.

Commenter cet article